STAR TREK : INSURRECTION
(S.F. - 1998 - 1h43mn)

Après avoir accueilli un nouveau membre dans la fédération, le Capitaine Picard est mis au courant du délit de Data. Il décide alors de se rendre sur place pour arrêter lui même Data et comprendre les motivations de celui ci
Après avoir déconnecté, récupéré et réparé Data, l'équipe de l'Enterprise apprend en fait que la planète est une source de jouvence universelle et que celle ci est convoitée par les Son'a et l'amiral de la Fédération
Dès lors, Picard et son équipe devront lutter contre l'alliance pour permettre aux de survivre sur la planète.

Même si Star Trek Insurrection n'est pas le meilleur film de la saga, celui ci reste tout de même un très bon film de science fiction. Le scénario est un peu en deçà des autres Star Trek mais l'ensemble reste consistant et les fans de vraie S.F. ne devront pas ressortir déçus.
L'ajout de l'humour au détriment des scènes d'action reste un atout important du film. En cela, le film se rapproche de la première série de films (avec l'équipe de Star Trek "classique" ) et on ne s'en plaindra pas .
Bien qu'il existe quelques longueurs (notamment au début du film), les effets spéciaux spéciaux réhaussent le film à des moments où l'action doit reprendre son droit.

Les grandes scènes

La bataille dans la nébuleuse est un délice d'effets visuels.
La découverte par Data du vaisseau sensé transporter les habitants de la planète
Les téléporteurs volants : étonnant de réalisme
La destruction du collecteur d'énergie par le Commandant Picard : Explosif!!!!

L'interprétation

On sent vraiment que l'équipe de The Next Generation fonctionne terriblement bien : la complicité entre les différents acteurs est totale
Le Capitaine Picard (Patrick Stewart) et le Commandant Riker (Jonathan Frakes) maîtrisent bien leur sujet. Patrick Stewart devient enfin un vrai Capitaine et Jonathan Frakes (que l'on aperçoit moins souvent pour cause de réalisation) est excellent
Brent Spinner en donnant à son personnage de Data un tour plus humain est au meilleur de sa forme
De même, l'implantation des nouveaux yeux du Lieutenant LaForge lui permet de donner plus de relief à son personnage

VIRUS
(S.F. - thriller - 1998 - 1h40mn)
Interdit aux moins de 12 ans

7 jours plus tard, le navire "Sea Star" est pris dans un cyclone tropical. Le capitaine du bateau découvrant le navire russe qui semble abandonné décide de le ramener au port pour toucher la récompense. Mais il est loin de se douter que celui ci est habité par 'exraterrestre qui se nourrit d'élécricité et qui considère que l'homme est un virus pour elle...

Pour pouvoir regagner la terre ferme, l'équipage du Sea Star devra se débarasser de l'entité en protégeant leurs propres vies..

Un grand air de déjà vu : un mélange d'Alien, Terminator , Leviathan, ..... Bref, tous les films du genre se retrouvent dans ce "remake". Ceux qui voudront aller voir "Virus" pour un scénario original en ressortiront forcément déçus. Le scénario n'est pas novateur et joue plus sur les effets spéciaux et effets de surprises que sur une histoire originale
.L'ensemble fonctionne toutefois parfaitement bien.

Au niveau des effets spéciaux, on peut reprocher les effets grand guignolesques que les producteurs ont voulu donner au film. (les cyborgs et autres cadavres en décomposition) qui n'apportent rien à l'histoire et qui ne font peur à personne .
Cependant, le reste des effets spéciaux, bien que classique, est de qualité et on croirait vraiment que les machines sont les maîtresses du navire.

L'ensemble du film est donc sympatique et les amateurs n'en ressortiront pas déçus.

Les grandes scènes

Le transfert de la bête par la station MIR est un grand moment d'effet spatial et spécial (ou spéciaux pour les puristes)
Les premières scènes où l'on voit les machines se construire elles-même sont d'un réalisme saisissant
La palme de la plus grosse accélération cardiaque du film reste sans conteste la découverte de la scientifique russe par l'équipage du Sea Star

L'interprétation

La distribution est alléchante mais malheureusement ne tient pas ses promesses : seule Jamie Lee Curtis ne semble pas s'ennuyer dans son rôle contre le bête (Peut-être à cause de ses rôles dans Halloween et Halloween 20 ans après).
Donald Sutherland n'a malheureusement pas un rôle à sa démesure : on le sent crispé. Sentiment réhaussé par le fait qu'il sourit sans cesse. Bref, il nous a habitué à beaucoup mieux.
William Baldwin se contente, lui, d'interpréter son personnage du mieux qu'il le peut sans en rajouter.

(1998 - 1h44mn)

le premier mot qui vient à l'esprit est SURPRISE : Du plan plongeant dans la chambre de Marion et Sam au plan final où l'on voit la voiture être tirée de l'eau, le film est identique plan par plan au chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock. De même, la musique reste identique. La seule différence majeure est de fait la couleur du film (Le film original était en noir et blanc) Mais une fois cette surprise passée, on est encore pris par le génie du scénario bien que la surprise finale soit un peu gâchée par le fait que l'on connaisse le film.

Gus Van Sant maîtrise la caméra et reste très performant dans l'exercice de style qu'il a réalisé
On peut tout de même regretter que celui ci soit resté si près du film original et n'ait pas apporté un peu de sa touche personnelle.

Les grandes scènes

Quoiqu'on en dise, la scène du meurtre sous la douche reste une des scène mythique du cinéma, cette version vue par Gus Van Sant reste dans la logique du film original et on est toujours pris par le suspense (bien que tout le monde connaisse la fin). On regrettera seulement que l'effet du sang coulant dans l'évacuation de la douche (simulé par du chocolat fondu) n'ait pu être réalisé de nouveau.
De même, lorsque la voiture s'enfonce dans l'étang, le suspense est toujours aussi génial : Norman Bates va t-il se faire prendre????
La bande annonce est exceptionnelle et différente du film : elle donne vraiment envie d'aller le voir. (là dessus, on ne peut pas reprocher aux américains d'être vraiment meilleurs que nous)

L'interprétation

De même que l'on sort surpris du film, on reste pendant toute la projection avec le souvenir des interprétations magistrales d'Anthony Perkins, Janet Leigh et Vera Miles. mais après, on se dit que Vince Vaughn et Anne Heche ont tout de même apporté quelque chose à leur rôles respectifs.
De même, William H Macy, qui s'en sort formidablement dans son rôle de détective privé à la recherche du meurtrier...

ENNEMI D'ETAT
(1998 - 2h13mn)

Si vous partez dans l'idée d'aller dans l'idée de voir un nouveau film sur la théorie des complots gouvernementaux aux U.S. Restez chez vous!
"Ennemi d'Etat" n'est pas un "complots" n°2. Ce film est un vrai thriller d'action avec un scénario inédit et réaliste.

Bien que ressemblant à un film Hitchockien classique (un homme pris dans l'engrennage d'un complot dont il ne sait rien (du type "La mort aux trousses"), l'histoire n'en est pas moins intelligente et fertile en rebondissements. Le scénario est de plus réhaussé par l'utilisation des gadges technologiques de la CIA (Satellites, micros et autres "pisteurs")

Les grandes scènes du film

la première poursuite avec l'aide du satellite est géniale tant au niveau du suspense qu'au niveau de la réalisation.
Le montage type "roman photo" de la scène déscisive est originale.

L'interprétation

L'interprétation de Will Smith est irréprochable et est définitivement différente de ses précédents rôles. Il est enfin plus humain et n'est plus le clown de service. Un acteur dans lequel il faut croire pour l'avenir. Un futur grand d'Hollywood

Gene Hackman, bien qu'il n'arrive que dans la deuxième partie du film, prend vraiment plaisir à jouer son rôle d'ancien agent en lutte contre les manipulations des services secrets actuels. Son interprétation reste comme d'habitude exceptionnelle...