Critiques de films 1999

 

Les critiques des autres films

LETTERS FROM A KILLER
Thriller - 1998 - 1h40mn

   
Race Darnell est un prisonnier condamné à mort pour l'assassinat de sa femme. En prison, celui ci a écrit un livre qui est devenu un Best
Seller et la popularité d'un public féminin avec qui il converse par le biais de cassettes audio.
Les gardiens chargés de la censure des messages écoutent toutes les cassettes. Seulement certains n'aiment pas la popularité de Darnell et intervertissent une de ses cassettes avec une autre "osée".
Une des groupie de Race qui conversait avec lui reçoit donc la cassette et l'écoute... Se sentant trahie, elle le menace de mort.

L'avocat de Darnell ayant réussi à obtenir la révision de son procès (le procureur avait falsifié une preuve pour pouvoir être réélu),
Race est acquité. Mais le danger rôde et il est menacé par la femme qui a reçu la cassette et lui en veut.... Mais qui est elle ???
Le film

Thriller classique, "Letters from a Killer" l'est certainement. Il se rapproche cependant des thrillers américains se passant dans les "grands" espaces du Middle West (type "Un monde parfait"). Le film est très lent et c'est certainement le problème principal du film. On n'arrive pas à s'attacher à ce personnage de détenu innocent interprété par Patrick Swayze.Sa quête pour retrouver l'ange noir qui le poursuit aurait pu être plus rapide et filmée plus nerveusement. Bref on reste un peu sur sa faim lorsque que l'on sort de la salle. A voir, sans plus....

LA grande scène

Les pas de danse de Patrick Swayze dans le bar country prouvent qu'il sais toujours se trémousser depuis"Dirty Dancing".

L'interprétation

Pour le Come Back de Patrick Swayze, on aurait pu espérer une meilleur einterprétaion de sa part. La seule nouveauté de celui est son nouveau visage (Eh oui, mesdemoiselles, certains hommes vont aussi chez les chirurgiens esthétiques et pas seulement pour se faire rallonger la ....).
La présence de Roger E.Mosley (le pilote d'hélicoptère de Magnum" permet de retrouver ce très bon acteur trop souvent oublié.
On pourra noter aussi la présence d'un sosie quasiment parfait de Meryl Streep.

   
La fiche IMDB du film
Letters From a Killer (1998)
   
Distribution
Race Darnell
Horton
Gloria
Stephanie

Réalisation

Patrick Swayze
Roger E Mosley
Kim Myers

Olivia Birkelund

David Carson

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Les critiques des autres films


Science fiction ludique- 1998 - 1h40mn

   
Après avoir exploré l'espace, les Humains recontrent les Kilrathis qui ne veulent pas faire la paix avec eux : la guerre est inneductable.
Des hommes et des femmes sont donc enrôlés pour protéger les intérêts terrestres. Mais les Kilrathis en ont décidé autrement et ont décidé d'anéantir la terre : Un vaisseau terrien est cependant prévenu et va tout faire pour sauver la planète originelle ...
Le film

Eh bien NON !!! Wing Commander n'est pas le navet que veulent nous faire croire toutes les critiques. Certes le film n'est pas parfait, ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre de la S.F. mais il est bien adapté au jeu dont il s'inspire.

L'histoire du jeune Lieutenant Christopher Blair et de sa lutte contre les Kilraathi reste peut être un scénario classique (comme tous les films de guerre) mais il est cependant bien filmé et reste à la hauteur des films de S.F. de sa catégorie (Star Trek 7 et autres Perdus dans l'Espace)

Comme on le disait, le film n'est pas parfait et quelques imperfections restent :
La première qui sautera aux yeux de tous les amateurs de la série ludique : les acteurs ne sont pas les mêmes et effectivement au début, ça dérange un petit peu de ne pas voir apparaître Mark Hamill quand on appelle Blair ni d'apercevoir Tom Wilson quand "Maniac" retire son casque mais ce sentiment s'évacue assez rapidement et on entre allègrement dans l'histoire du film malgré ces imperfections.
Les kilrathis sont totalement différents de ceux du jeu (cf. Photo) et on ne les voit apparaître que très peu.

De même, la scène de combat finale contre les Kilrathis reste un peu fade.
Les effets spéciaux sont cependant à la hauteur de ceux du jeu et sont formés sous le même moule (images de synthèses pour les vaisseaux, les explosions, ...). De plus, l'histoire se passe principalement dans le vaisseau transportant les troupes et les combats sont fournis comme des missions au Lieutenant Blair : la logique du jeu est respectée.

Bref un bon Space Opera comme on fait plus depuis Star Wars (Vivement "The Phantom Menace" que l'on puisse comparer)
Les afficionados du jeu ne seront certainement pas déçus par le film

Les grandes scènes

Les scènes d'atterrisages dans le vaisseau sont impeccables
Les vaisseaux et les trous noirs semblent tellement réels que l'on pourrait croire que l'on va voyager dans le temps et l'espace grâce à eux.
La technique de Corsaire de Tchecky Kario contre le vaisseau Kilrathi donne naissance à une des meilleures scène du film.

L'interprétation

Tcheky Kario devient vraiment de plus en plus un acteur américain et on ne s'en plaindra pas
Jürgen Prochnow retrouve un "Bateau" de rêve et il le gère tel un vrai sous marin : l'envoi des torpilles lui rappelera sans doûte quelque chose. Mais son interprétation est toujours magistrale.

   
La fiche IMDB du film
Site officiel américain
Wing Commander (1999)
http://www.wcmovie.com
   
Distribution
Le Lieutenant Christopher Blair
Tod Marshall "Maniac"
Comandant Taggart "Paladin"
Commandant Paul Gerard
Amiral Tolwin

Réalisation

Freddie Frinze
Matthew Lillard
Tchecky Kario
Jürgen Prochnow
David Warner

Chris Roberts

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Les critiques des autres films

Matrix
Science fiction mystique - 1999 - 2h15mn

   
Thomas Anderson, professionnel de l'informatique de jour n'est entre autre qu'un pirate informatique insaisissable qui est connu sous le nom de Neo..
Toutes les nuits celui ci est assailli par des rêves étranges générés par un autre hacker : Morpheus.
Morpheus incite Neo à se joindre à lui pour lutter contre la matrice.

Mais qu'est ce que la matrice ?????
Le film

Petit sondage live à la sortie de la salle de cinéma : la reflexion la plus entendue à 80% est : WAOUHHH!!!
Et le mot n'est pas éxagéré : Matrix : ca décoiffe. Et surtout du côté des effets spéciaux : du jamais vu au cinéma : on se trouve pris dans le film tout le temps et on y croit.

On ne connaissait les frères Wachowski que par leur premier film : Bound Mais déjà, on avait noté la remarquable qualité de leurs scénarios. Eh bien Matrix, c'est le scénario de Bound en dix fois plus complexe et dix fois plus tortueux. Le spectateur reste pantois devant tant de machiavelisme

De plus, ils ont réussi à inventer un nouveau style cinématographique. La façon de filmer et la construction du scénario reste proche de l'univers des jeux vidéos et les amateurs de PSX et autres Nintendo 64 ne seront pas déçus.

Amateurs de S.F. tortueuse à la P.K.Dick, n'hésitez pas à entrer dans la matrice, le meilleut film de S.F. depuis Dark City !!!

Vivement le prochain du duo familial Wachowsky.

 

(P.S. pour les parisiens, avant la projection du film au "Grand Rex", on peut assister à la diffusion en Grand large et son numérique des bandes annonces des prochains grands films (Star Wars I, Wild Wild West, La momie, Instinct, ...et le teaser de Jeanne D'arc de Luc Besson)
Les grandes scènes

Toutes les scènes à effets spéciaux sont extraordinaires. Cependant, les deux scènes avec l'hélicoptère sont formidables et très bien filmées.
De plus, les cabrioles de tous les protagonistes contre les murs et plafonds sont saisisasntes de réalisme.

L'interprétation

L'interprétation de Keanu Reeves ne souffre d'aucun défaut. Il a enfin retrouvé le rôle à sa mesure qui lui faisait défaut depuis Speed.
L'interprétation du reste de la distribution est identique à celle de Keanu Reeves : Parfaite.

 
La fiche IMDB du film
Site officiel américain
http://www.imdb.com/Details?The+Matrix+(1999)
www.whatisthematrix.com
   
Distribution
Thomas Anderson / Neo
Morpheus
Trinité
Agent Smith

Réalisation

Production

Keanu Reeves
Laurence Fishburne
Carrie-Ann Moss
Hugo Weaving

Les Frères Wachowski (Andy et Larry)

Joel Silver

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Les critiques des films de l'année dernière

Jugé coupable
Polar - 1999 - 2h06mn

   
Steve Everett, ancien alcoolique et journaliste de son état, est un homme marié qui a une petite fille. Le seul problème c'est qu'il est un coureur de jupons invétéré. Il est même l'amant de la femme de son rédacteur en chef.
Sa dernière conquête, une collègue, se tue dans un accident automobile et Everett est obligé de récupérer le reportage qu'elle devait accomplir : interroger , le condamné à mort qui doit être exécuté le soir mêm pour connaître les méandres de la vie carcérale.
Mais Everett, en vieux renard du journalisme, flaire un mauvais coup et décide de prendre l'affaire en main afin de prouver que Beachum est innocent et le sauver de la mort certaine qui l'attend...
Le film

Jugé coupable n'est certainement pas le meilleur Clint Eastwood, mais si on veut passer un bon moment, il faut absolument aller voir ce film. On passe allègrement du rire au suspense en une dizaine de secondes. Le scénario en béton ne souffre aucune erreur.
A noter, une énormité de taille : Clint Eastwood regarde la pendule du journal indiquant 12 heures alors que sa monter indique 15 heures...Devinez quelle est la montre qui avance !!!

On peut noter aussi la description de la façon dont va mourir le condamné durant tout le film et avec tous les détails : on se dit que la France a vraiment eu raison d'abolir la peine de mort.

Les grandes scènes

Sans aucun conteste, la scène de la mise à mort du condamné : Géniale de Suspense : Va t'il vivre, va t'il mourir?????

L'interprétation

Même si Everett n'est pas le personnage le plus intéressant de la filmographie de Clint Eastwood (on se souviendra en particulier de ses rôle avec Sergio Leone et dans Impitoyable), on se sent prit par l'interprétation

 
La fiche IMDB du film
Site officiel américain
http://www.imdb.com/Details?true+crime+(1999)
http://www.truecrimethemovie.com/
   

 

Distribution
Steve Everett
Frank Beachum
Bonnie Beachum
Alan Mann

Réalisation

Clint Eastwood
Isaiah Washington
Lisa Gay Hamilton
James Woods


Clint Eastwood

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Les critiques des films de l'année dernière

Haute Voltige
Thriller - 1999 - 1h53mn

   
Il fait nuit sur New York lorsque une ombre apparaît sur le toit d'un immeuble : un voleur. Celui ci utilise les techniques les plus modernes pour pouvoir accomplir son forfait (treuil ralentissant automatiquement...) : le vol d'un Rembrandt .

Ce forfait est attibué à Robert "Mac" Dougall, célèbre voleur de tableau : celui ci a été aperçu pendant la vente aux enchères dudit tableau.

Gin Baker, enquêtrice pour une grosse compagnie d'assurance américaine décide alors de lui tendre un piège : Elle pense l'approcher pour lui proposer une "affaire" factice : le vol de 8 milliards de dollars pendant la nuit de la Saint Sylvestre et le faire arrêter alors qu'il commettra son délit...

Le film

Malgré l'idée originale d'utiliser la psychose du bug de l'an 2000, l e scénario reste tout de même classique et ressemble étonnament aux autres films du genre (L'affaire Thomas Crown et autres Hudson Hawk). Même s'il ne renouvelle pas le genre, le film est assez passionnant pour que l'on s'y interesse : le scénario distille son lot de fausses pistes et de rebondissments. Les décors exotiques (notamment les tours de Kuala Lumpur, les plus hautes tours du monde) ainsi que les décors urbainsdifférentes villes permettent de passer deux bonnes heures devant son grand écran favori.

Les grandes scènes

Les deux premiers forfaits sont filmés de main de maître avec une mention particulière pour la "danse" effectuée par Catherine Zeta-Jones pendant le vol du masque
Les tours de Kuala Lumpur sont très bien filmées.

L'interprétation

Comme à chacune de ses apparitions, Sean connery est extraordinaire. Et une fois n'est pas coutume, il fait merveille dans son rôle de voleur charmeur. Et même la sublime Catherine Zeta-Jones vas y succomber.

 

 
La fiche IMDB du film
http://www.imdb.com/Title?Entrapment+(1999)
   

 

Distribution
Robert Macdougall dit Mac
Gin Baker
Hector Cruz
Thibadeaux

Réalisation

Sean Connery
Catherine Zeta-Jones
Will Patton
Ving Rhames


Jon Amiel

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