L'enfer du dimanche

Tony D'amato est le "coach" d'une équipe de football américain sur le déclin. Préssé par la propriétaire de l'équipe de fournir des résultats, celui ci est au bord du gouffre. Comble de malheur, son meilleur quarterback se blesse dans le match de la dernière chance. Contraint et forcé, Tony est obligé de faire rentrer la doubure du blessé sur le terrain. Celui ci va vite se réveler un petit génie du ballon mais, il va aussi mépriser le reste de l'équipe pour ne penser qu'à lui même...

Le sport de Haut niveau américain vu par Olivre Stone, l'offre est alléchante et l'affiche tient toutes ses promesses. "L'enfer du dimanche" est une critique ouverte d'un des sports rois aux Etats Unis, et le réalisateur ne mâche pas ses mots: Pouvoir, argent, ambition des thèmes chers à Oliver Stone et développés à leur sommum dans ce film qui n'est pas autre chose qu'une critique d'une certaine Amérique. L'histoire aurait aussi bien pu se passer dans un autre sport (football européen, rugby) ou dans une entreprise, le propos n'y aurait pas changé

L'interprétation, très juste de tous les acteurs, Al pacino Cameron Diaz et Jamie Foxx en tête permet de plus de toucher la société américaine juste là où ça fait mal : l'argent et la poussée de l'individualisme Par contre si quelqu'un savait pourquoi les distributeurs ont jugés bon de couper 15 minutes de la version américaine, je lui en saurai gré (on est peut être trop bête pour comprendre les règles du football américain - qui ne sont pas compliquées d'ailleurs!)