Sébastien Caine est un génie scientifique. Il a réussi à créer un composé qui permet de rendre toute matière vivante invisible. Le problème est qu'il n'arrive pas à permettre le retour à la visibilité de ses "patients" animaux. Jusqu'au jour où, il réussit à mettre au point la formule miracle : son premier Cobaye, Isabelle, Gorille femelle, renait à la vue. Mais un gorille ne suffit pas pour finir de mettre au point le procédé : il faut qu'un humain fasse l'expérience pour raconter ce qu'il ressent. Sébastien décide bien évidemment que ce sera lui !

Effectivement, quand on est fans de Verhoven, on est déconcerté par la simplicité de son propos : l'homme invisible. Mais contrairement aux différentes versions, Verhoven a plutot tablé sur un homme invisible qui au lieu d'aider son prochain en profite un maximum pour faire tout ce dont il a envie. Qui n'a jamais eu envie de se faire petite souris pour aller espionner ses voisins : Kevin Bacon le fait et il ne fait pas que les observer. Paul Verhoven revient presque à ses sources hollandaises et à ses premiers films en jouant avec l'hémoglobine et les effets bien placés.

Mise à part ça, Pourquoi "Le cinéma de Bruno" a t-il bien aimé : et bien des effets spéciaux ébouriffants : Star Wars est laissé à des kilomètres derrière ! Une interprétation hallucinée de Kevin Bacon (euh! en fait, ça devait plutot être moi qui hallucinait, parce que je croyais vraiment le voir à chaque pas). Et surtout cette idée principale de casser les codes de l'homme invisible pour le rendre violent. Mais malheureusement, la fin reste trop mièvre et prévisible. Bref, pas le meilleur Verhoven, mais un film qui se laisse voir sans aucune hésitation même si certains vont encore ronchonner que c'est un film typiquement américain et bien moi, j'aime !

Du grand spectacle